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Quand il y a la sonnerie [PV.]

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Duke
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Duke

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MessageSujet: Quand il y a la sonnerie [PV.] Quand il y a la sonnerie [PV.] Icon_minitimeLun 26 Avr - 20:27

Quand il y a la sonnerie

Privé avec Kim, mais si quelqu'un d'autre
se sent prêt à nous joindre...
surtout n'hésiter pas! ;D


    Il est 16h. Les enfants sortent de leurs école avec de grands sourires collé aux lèvres. Les parents les attendent aux portails de l’école. Enfin… bien sûr il y avait toujours un gamin qui ne reverra plus ses parents. Marmaduke se rappela d’un de ces amis à l’Orphelinat. Son nom restait un peu vague dans sa mémoire, mais il cru se rappeler de l’avoir nommer Fay. Ou Ray. Mais ça aurait aussi très bien pu être Dave, ou un truc dans le genre. Bref. Aucune importance à savoir son prénom. Il avait que 7 ans quand on l’a apporté à l’Orphelinat. Ces parents l’avaient ‘abandonné’ au portail de l’école. On dit qu’il a attendu jusqu’à la matinée avant que quelqu’un s’en avait aperçu. Ca paraissait un peu fort aux yeux de Duke, mais il faisait avec. Le passé des gens ne l’intéressait pas vraiment. C’est juste que ce gamin avait des rêves incroyablement inspirant pour les rôles des méchants dans les BD’s que Duke réalisait. Y’avait pas un moment qu’on voyait le garçon de 10 ans au côté du nouveau venu. L’un se sentait moins seule, et l’autre en pris l’avantage. Pas de problèmes. Bien sûr, Duke fut renvoyé de l’Orphelinat à l’âge de 14 ans, ce qui les séparerait pour un bon moment – il faut dire qu’il ne l’a jamais retrouvé, même pas de nos jours.

    « Espèce de vermine ! Va faire le sournois quelque part d’autre ! Y’a que des enfants qui se ballade ici ! » lançait une femme au cheveux rouge à un personnage plus âgé.

    Tiens… Duke n’avait pas trop suivit la scène, mais l’homme attaqué par les mots de la mère de trois enfants semblait se baladé dans les environs assez souvent. Il avait l’air choqué, convaincu d’être passé en toute anonymat. Non, pas choqué… plutôt piégé. On l’avait surpris, ce qui indiquait qu’il avait quelque chose à caché. Peut-être un pédophile ? Il y en avait toujours qui trimballait par ici. Des petits hommes bizarre qui avait perdu toute leurs être, leurs famille et leurs sens de la logique dans cette ****** de guerre qui durait et qui durait encore. Bien que cette guerre lui avait accorder un futur bien plus remarquant que la paix, il ne comprenait pas la logique d’une guerre ainsi. Pas que ça lui intéressait vraiment. Tant que ça n’avait rien à voir avec lui et sa vie personnel, il s’en foutait. Tout ce qui l’occupait, c’était sa collection de BD’s, ses propres BD’s et ses sketch de rêves. D’accord, il en était contient que la fin de sa petite vie paisible aller vite prendre fin, mais ce n’était que des pensées pessimistes pour l’année prochaine. Il avait bien l’intérêt d’avoir trouvé une solution à ce point là. D’accord, c’était irréaliste et sûrement – non, presque – impossible, mais il n’avait pas l’intérêt d’attendre la venu des… ils se nommaient comment encore ? Enfin… on comprenait l’idée. Les rumeurs sur ce sujet était pas vraiment digne de confiance (c’est bien pour ça qu’on les appelait des rumeurs), mais on ne savait jamais.

    « Mêle-toi de tes oignons, vielle sotte ! » cracha l’autre.

    En suit, le vieillard se précipita vers une des ruelles qui était relié à l’école. La mère de trois avait l’air satisfaite. Quand elle voyait Duke – sûrement se réalisant qu'il avait bien suivi la scène (ce qui n’était pas trop le cas) – elle le lança un sourire qu'il avait baptisé ‘le sourire d’excuse’. Le petit sourire du coins qui voulait tout dire.

    « Il faut bien s’occupé d’eux. » lui disait-elle, en indiquant ses petits.

    Duke n'avait qu'une seule pensé: Ouais… c’est vrai. Les parents devaient bien s’occuper de leurs enfants. Hein, maman ?


Dernière édition par Duke le Mar 21 Sep - 21:04, édité 2 fois
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Valérie Desrosiers
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MessageSujet: Re: Quand il y a la sonnerie [PV.] Quand il y a la sonnerie [PV.] Icon_minitimeVen 2 Juil - 21:23

(Bon, je m'essaye. Attention, je suis vraiment rouillée. XD J'ai calculé et ça fait au moins 5 ans que j'ai pas fait de RP... Mais je vais me réhabituer!)


Valérie pédalait énergiquement. Un peu plus loin, tout un bataillon de gamins sortait en trombe du petit établissement qu'elle eut vite identifié comme étant une école. Val eut un sourire en coin lorsque certains d'entre eux passèrent à côté d'elle en courant, risquant à tout moment de trébucher et de se casser les dents sur le béton du trottoir et elle ralentit un peu, histoire de minimiser les dégâts si elle en accrochait un.

Perdue dans ses pensées, elle songeait sombrement à son rêve de la veille. Elle avait trouvé sa réaction trop faible. Si elle trouvait vraiment celui qui l'avait mit à l'Orphelinat, elle n'irait pas de main morte... Peut-être se serait-elle expliquée avec lui pendant quelques minutes mais sa patience aurait été de courte durée et si l'individu n'avait pas eu une bonne explication, elle en serait probablement venue aux coups, pour la première fois de sa vie. Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ce genre de rêve, mais les fois d'avant, elle n'était pas restée aussi calme et avait finit par se réveiller bruquement, écumante de rage envers ce sale type qui avait choisi cet Orphelinat là et pas un autre... Mais c'était pour une raison bien précise, elle en était sûre. Ce gars-là avait un lien étroit avec l'Orphelinat... Mais lorsqu'elle était encore là bas, elle ne s'en souciait pas. Peut-être même qu'elle l'avait cotoyé tous les jours, sans le savoir, sans s'en rendre compte...

Sans s'arrêter, elle regarda des deux côtés de la rue avant de traverser. En descendant du trottoir, la chaîne sauta du dérailleur avec un bruit sourd dès que la roue eut touché l'asphalte de la route, mais elle pédala dans le vide un tour ou deux, perplexe, avant de s'en rendre vraiment compte. Lasse, elle descendit de son vieux vélo tout en se dirigeant vers le trottoir d'en face. C'était au moins la dixième fois qu'il lui faisait le coup aujourd'hui, comme tous les jours, d'ailleurs. Ce misérable deux roues n'avait rien d'un BMX ou d'un VTT et n'était vraiment pas sa fierté, mais elle le gardait tout de même, faute de moyens et aussi un petit peu par attachement malgré son guidon désaxé par rapport à la roue avant, le pneu arrière qui se dégonflait tout le temps, le morceau manquant au pédalier, l'absence de frein sur la roue arrière, le dérailleur qui déraillait à la moindre secousse et la pédale manquante qui la contraignait à poser son pied sur la mince barre de métal qui supportait autrefois la palette de plastique. Alors, elle le hissa sur le trottoir, se battit un moment avec la béquille bloquée, en vain, pour finir par l'appuyer contre la clôture la plus proche, sans faire réellement attention au jeune homme non loin et aux nombreux enfants qui passaient à côté d'elle, la frôlant parfois.

Elle remit la chaîne d'une main experte et fit quelques tours de pédale en sens inverse avant de se relever. Elle regarda ses mains un bref moment... Avant de finalement tirer un mouchoir de son sac pour les essuyer avec dédain. Puis elle jeta un coup d'oeil aux alentours et essaya tant bien que mal de redresser le guidon vis à vis la roue avant pour un peu plus de confort.
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MessageSujet: Re: Quand il y a la sonnerie [PV.] Quand il y a la sonnerie [PV.] Icon_minitimeSam 3 Juil - 23:58

    M’enfin bref. Fini la nostalgie. Nous – les gens – on vie dans le maintenant. A la dernière seconde. Et en parlant du présent, le pédophile qu’il venait de croiser n’avait pas de rêves très agréables. Hmm… pour lui, oui, peut-être, mais Duke ne sentait pas la nécessité d’en savoir plus et bloqua les rêves de l’homme à l’instant. L’autre – la mère – n’avait rien d’intéressant à raconter non plus. Cette femme était rempli d’angoisses. Un évènement tragique de son passé était sûrement la cause de ses cauchemars. Mais ça n’avait guère d’importance. Marmaduke avait espéré trouver un peu de réconfort dans les pensées nocturnes des parents de gosses mal-nourris ou justement pleins d’énergie, mais non. La quantité de rêves irréalistes s’était élevé à un pourcentage si nombreux que Duke lui-même avait du mal à filtrer les rêves d’enfants des rêves d’adultes. Les nuages roses, les prairies pleins de fleurs ou les cauchemars de noyades et de monstres n’étaient pas sur sa liste aujourd’hui. Il cherchait quelque chose de plus particulier. Une angoisse profonde. Quelque chose de psychologique. Pas un rêve superficiel. Quelque chose de pensif.

    C’est en perdant les derniers bouts de patience qu’un rêve surgit parmi les autres. Pas exactement ce qu’il avait cherché, mais assez intéressant pour y prêter plus d’attention. La surprise du jeune homme était grande quand il aperçu que ce n’étais pas un adulte, mais une jeune demoiselle qu’avait eu un rêve remplis de vengeance. Et elle n’était qu’à quelques pas de distances !

    La chance le souriait !

    Duke ne perdait pas un moment, de peur que la gamine parte avec son vélo – qui avait d’ailleurs l’air de pas être très stabile – une fois qu’elle avait récupéré la chaine. Sans se soucié de quoi que ce soit, il se plaça derrière elle, en penchant légèrement pour mieux observer ce qu’elle fabriquait.

    « Alors, jeune demoiselle, besoin d’un coup de main ? »

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MessageSujet: Re: Quand il y a la sonnerie [PV.] Quand il y a la sonnerie [PV.] Icon_minitimeDim 4 Juil - 0:45

Valérie se démenait avec son vélo en le coinçant solidement contre la clôture, et ses efforts pour remettre le guidon en place ressemblaient surtout à une prise de catch. C'était ma foi plutôt efficace, peut-être même trop car il se vrilla dans l'autre sens, ce qui le ramenait à sa position initiale... Mais de l'autre côté. Elle poussa un soupir exaspéré et s'apprêtait à repartir lorsqu'une voix retentit derrière elle:

« Alors, jeune demoiselle, besoin d'un coup de main? »

Val se retourna vivement et se trouva face à face avec un grand jeune homme, qu'elle ne connaissait pas. Elle l'observa en détails, l'espace de quelques secondes. Derrière eux, les enfants se faisaient moins nombreux, la plupart d'entre eux déjà loin et quelques parents attendaient toujours, passablement inquiets. Mais ces détails avaient disparu de son esprit et toute son attention était maintenant concentrée sur son interlocuteur, qui l'intriguait beaucoup. De nos jours, la galanterie se faisait rare et il était toujours plaisant de se faire aider, mais ce genre d'attitude suscitait en elle, aux premiers abords, une certaine méfiance. Mais après tout, il n'avait pas du tout l'air d'un meurtrier assoiffé de sang, il semblait au contraire très sympathique, et l'expression de son regard mettait un peu en confiance. Alors, de son éternel optimisme, elle lui adressa un sourire rayonnant.

« Vous me feriez très plaisir! »

Toujours souriante, elle se déplaca pour lui laisser l'accès libre à la roue avant tout en déposant son sac sur le sol, dans l'herbe, près de la clôture. Soudain, il lui rappela vaguement quelqu'un, une personne de l'Orphelinat qu'elle avait peut-être entr'aperçu quelques années plus tôt. Mais... Si ce n'était pas lui? Son visage était jeune. Était-ce un pensionnaire ou bien un Bêta? Le visage qui refaisait surface dans son esprit était incertain... Si elle avait véritablement déjà vu cette personne quelque part, elle n'était pas capable de classer ce visage dans une quelconque tranche d'âge. Et si c'était un Delta? Son sourire se perdit. De toute façon, les Omégas n'ont rien à craindre des Deltas tant qu'ils n'ont pas vingt-cinq ans... Elle se calma un peu à cette idée, mais que ferait-il ici si c'était un Delta? Et si en fait ce n'était qu'un jeune homme galant qui n'avait aucun lien avec l'Orphelinat? De toute façon, elle ne traînerait pas ici et il n'y avait que peu de chances qu'elle l'ait vraiment déjà vu quelque part... Ce souvenir remontait à ses premières années à l'Orphelinat... Périmé depuis longtemps, en somme.




Dernière édition par Valérie Desrosiers le Dim 4 Juil - 3:23, édité 3 fois (Raison : Corrections, détails... xD)
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MessageSujet: Re: Quand il y a la sonnerie [PV.] Quand il y a la sonnerie [PV.] Icon_minitimeLun 5 Juil - 15:37

    « Vous me feriez très plaisir! » répondit-elle avec un sourire qui brillait à mille éclats.

    Duke le lui rendit chaleureusement, mais quand ses yeux eurent la liberté de fixé le vélo, il regagnait son regard pensif. Fallait faire quoi déjà ? Son ignorance le faisait pouffer de rire. Il n’avait jamais roulé en vélo de sa vie – et l’étrange mécanisme qu’avait ce vélo lui était totalement inconnu. Il s’accroupit pour être à l’hauteur du vélo en tenant la poigné du guidon pour rester en équilibre. Hmm… mystère, mystère.

    Il maudissait son ignorance.

    Mais Duke garda son calme. Toujours. Comme d’habitude. Il ne le perdait jamais son calme. Son sourire restait planqué sur son visage – tout comme son regard idiot, en fait. Il avait l’air con. Vrai. Mais la jeune fille l’intriguait. En étant si près d’elle, il pu distinguer tous ses rêves. Et il remarqua très vite que beaucoup de ces rêves ce ressemblaient. Peut-être un contexte différent, mais les bases étaient les mêmes. Incompréhension. Impuissance. Vengeance. Incompréhension. Impuissance. Vengeance. En gros. Elle avait eu des rêves moins intéressants aussi. Le genre de rêves qui apaisent les douleurs d’une journée et rende une personne calme, pour la réconforter et donner à la personne l’énergie qu’elle a besoin le lendemain. Les gens ne se rappellent pas des ces rêves. Ce sont ceux qu’on a eu quand on pense avoir rêvé du ‘noir’ ou de ‘rien’. On a tout simplement oublié la vitalité que donnait un rêve si chaud. Du même sens qu’on oublie les sentiments qu’on avait étant bébé. La sécurité. La chaleur. Le sentiment que tout va bien.

    On perd cela en grandissant. Mais les rêves restent là. Oh, la cervelle. Une des merveilles de la nature, pensa notre ami. Et il avait raison.

    Son visage se leva vers la jeune fille. Il reconnut la grille de ses rêves. La place où l’ombre l’avait déposé. Le grand bâtiment qu’il vu lui donna des frissons. Pas parce qu’il en gardait des mauvais souvenirs… plutôt parce que le sentiment de se rêve l’assombri. Il n’était pourtant pas violent. Juste un peu impatient.
    Ses yeux observèrent l’adolescente. Elle n’avait pas l’air très âgé. Relâché de l’institut il y a 3 ans au maximum. Quel âge avait-elle ? 15 ? 16 ? 17 ? Dans ce cas, elle ne l’aurait sûrement pas remarqué. Les souvenirs seraient en pâté. De plus qu’il avait quitté l’institut un an après qu’elle soit rentré ou un truc du genre, si elle était vraiment si jeune que ça.
    Ce n’était pas la première fois que Duke rencontrait un frère ou une sœur de l’Institut. La plupart venaient de sortir. Les pauvres. 14 ans. Ignorant tout ce qu’il a dans le monde. Sans rien ni personne pour les aider. Mais tous aussi persuasif de s’en sortir, les uns les autres. Le mot « abandonner » n’était pas dans leurs dictionnaires. La soif du savoir était grande, et le vœu de survivre encore plus. Lui aussi avait été comme ça un jour. Mais la force que tu ressens à ce moment précis diminue avec l’âge. Le réalisme vient s’abattre dans ta tête – tout comme dans tes rêves. Tu te réalises que tu ne vas pas savoir t’enfuir. Et tu abandonnes. Tu attends.

    Dans quelques mois, ce serra son tour. Les soi-disant Déltas viendraient le chercher. Et Duke savait qu’il n’allait pas se battre. La bataille n’était pas faite pour lui. Le drapeau blanc était déjà présent – le désespoir avait trop longtemps rongé dans son corps. Je vais finir comme le reste, songea-t-il.

    Mais pas tant qu’il n’ait pas fini sa BD.

    « Donc… je suis supposé faire quoi, » demanda-t-il à la jeune, en ajoutant : « petite Oméga ? »
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MessageSujet: Re: Quand il y a la sonnerie [PV.] Quand il y a la sonnerie [PV.] Icon_minitimeLun 5 Juil - 19:15

Elle pencha un peu la tête lorsqu'il la fixa, avec un regard interrogateur et un léger sourire qu'elle avait rapidement raccroché sur ses lèvres. Elle évalua son regard avec intêret mais n'en déduit rien de particulier.

Mais au moment même ou elle se disait qu'elle ne l'avait en fait jamais vu, il lui dit:
-Donc je suis supposé faire quoi... Petite Oméga?
Son sourire retomba et elle se raidit. Petite Oméga? Donc il l'avait probablement déjà vue. Mais il l'aurait vu alors qu'elle était très jeune... Son apparence ne marquait pourtant pas les esprits et elle avait beaucoup changé depuis. Comment il savait ça? Peut-être était-ce son pouvoir qui lui permettait de savoir? Peut-être qu'il lisait dans les pensées et qu'il avait capté les siennes quand elle pensait à l'Orphelinat, de l'autre côté de la rue? Encore une fois, elle se sentit impuissante, elle, qui avait un pouvoir des plus inutiles, qui avait quand même passé 9 ans de sa vie dans l'Orphelinat et qui allait quand même aller à la guerre. Raison de plus pour essayer de retrouver le gars qui lui avait fait ça...
- Redresser le guidon.
Elle s'accroupit près de lui.
- Idéalement, tu pourrais serrer la roue entre tes genoux et si on regarde d'en haut, il faudrait que le guidon soit perpendiculaire à la roue. Mais il est dur et je suis pas assez précise pour le remettre en place, je le tourne toujours trop... lui dit-elle en illustrant ses paroles avec des gestes.
Elle se releva, toujours aussi raide et mal à l'aise. Mais finalement, il ne pouvait être qu'un Oméga... Un Delta ne serait pas forcément venu l'aider et un Bêta n'avait rien a faire aussi loin de l'Orphelinat. D'ailleurs, elle savait elle aussi qu'elle n'avait pas l'intelligence nécéssaire pour devenir Omicron, qu'elle ne l'aurait jamais et qu'elle aurait beau se réfugier à l'autre bout du monde, les Deltas viendraient tout de même la chercher. Non, son but premier était de survivre dehors - mais pour ça elle se débrouillait plutôt bien - et en deuxième lieu, trouver celui qui l'avait mise à l'Orphelinat pour lui faire la peau. C'était tout ce qu'elle pouvait faire et cet homme-là, c'était bien la seule personne qu'elle pensait irrécupérable en matière de bonté et également la seule personne à qui elle en voulait. Elle n'était rancunière envers personne, en temps normal... La rancune, une chose qu'elle détestait ressentir en elle et chez les autres.
Elle se détendit à l'aide d'une grande inspiration et retrouva son sourire.

Lui, il n'avait pas l'air rancunier. Non. Il avait l'air d'être quelqu'un de bien.

- C'est quoi ton nom? demanda-t-elle avec sympathie.
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Duke
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MessageSujet: Re: Quand il y a la sonnerie [PV.] Quand il y a la sonnerie [PV.] Icon_minitimeMar 6 Juil - 18:45

    « Redresser le guidon. Idéalement, tu pourrais serrer la roue entre tes genoux et si on regarde d'en haut, il faudrait que le guidon soit perpendiculaire à la roue. Mais il est dur et je suis pas assez précise pour le remettre en place, je le tourne toujours trop... » elle y ajouta « C'est quoi ton nom? » en se redressant.

    Hmm… pas de réaction ? N’Avait-elle pas entendu le pseudonyme qu’il lui avait donné ? Ou l’avait-elle ignoré de fait express ? Par peur peut-être… Pourtant, la blonde n’avait pas l’air d’avoir peur. Au contraire, elle rayonnait un aura de confiance. *Oh petite… n’as-tu donc rien appris ? Ce monde n’est pas digne de confiance. Il te recrache. Jour après jour. Le monde ne t’aime pas. Tes sourires ne servent à rien. Ce n’est pas ta belle gueule qui va te sauver dans quelques années. Tu périras. Tu devras te battre. Tu devras mourir. Quoi ? Tu souris toujours ? Naïve. *

    « On m’appelle Duke, » répondit-il en bloquant la roue du vélo entre ses genoux. « Donc tu peux m’appeler comme ça aussi. »

    Avec un geste brusque, il suivait les instructions donnés par l’adolescente. Une fois le guidon mit en place, il se mit à côté du vélo et faisait une petite révérence avec sa main pour lui montrer le boulot effectué. * Heh ! Espèce d’idiot ! Maintenant que son vélo est fait, tu vas en faire quoi, hein, de ta source d’inspiration ? * Caca.

    Si elle partait, Duke perdrait la seule source intéressante qu’il avait rencontré dans les trois dernières semaines. Il avait déjà choisi un appartement dans un environ ‘suspect’ en espérant y voir habité des âmes turbulentes, mais non. Chaque soir, Marmaduke se trimbalait dans les rues (proches ou lointaines) en scannant les environs du regard. Concentré sur les contextes les plus rares et les plus noires. Ca marchait plutôt bien d’habitude… mais nan. Rien de rien.

    Mais une oméga ? Qu’est-ce qu’il y avait de mieux ? De plus intriguant ?

    « Tu t’en vas quelque part à cette vitesse ? » demanda le curieux.
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MessageSujet: Re: Quand il y a la sonnerie [PV.] Quand il y a la sonnerie [PV.] Icon_minitimeMar 6 Juil - 21:39

En effet, elle souriait toujours. Tout le temps. Son sourire faisait office de masque, parfois, mais il était sincère la plupart du temps. Parce-qu'elle avait bien compris depuis bien longtemps que faire la gueule ne servait à rien. S'apitoyer sur son sort de la mènerait nul part. Rien ne pourrait jamais la tirer de cette situation et quitte à pleurer ce qui allait lui arriver, autant l'oublier et profiter du temps qui lui reste... Avec le sourire! Elle avait l'habitude des gens qui la prenaient pour une abrutie parce-qu'elle était toujours souriante. Mais elle, elle savait que c'était une force d'esprit et que ceux qui abusaient de sa gentillesse, tant pis pour eux... Ça leur reviendrait un jour dans la tronche, d'une manière ou d'une autre. Et si ce Duke décidait de profiter de sa sympathie, elle foutrait le camp et attendrait que le karma lui revienne dans la gueule. Au final, elle n'avait rien à perdre... Ces gens-là, par contre, oui.
Valérie était une personne très contradictoire dans le sens qu'elle pouvait faire face avec le sourire aux gros problèmes auxquelles elle ne pouvait pas remédier, et fuir les plus petits, qu'elle peut trouver insurmontables. Bien sûr ce n'était pas le seul point sur lequel elle était contradictoire, non... Mais ça, on aurait pu en faire une très longue liste sans tous les mentionner.

« On m’appelle Duke, » répondit-il en bloquant la roue du vélo entre ses genoux. « Donc tu peux m’appeler comme ça aussi. »

Elle ne répondit pas et le regarda redresser le guidon, silencieuse. Une fois le guidon redressé, elle prit son vélo et le regarda de près avant de relever les yeux vers lui.

« Merci, Duke.»

« Tu t’en vas quelque part à cette vitesse ? »

Le sourire de Valérie, pour le moment, penchait plutôt du côté du masque. Duke l'effrayait un peu. *Qu'est-ce qu'il peut bien me vouloir?* Mais comme d'habitude, Val fuyait les problèmes. C'était pour cette raison qu'elle avait ignoré la façon dont il l'avait appellée et c'était aussi pour ça qu'elle avait l'intention de dégager le plus vite possible. Mais voilà, la question piège... Parce-que Valérie n'était vraiment pas une bonne menteuse. Si elle était capable de cacher ses émotions, c'était tout le contraire lorsqu'il s'agissait de parler. Alors, elle paniqua un instant et décida de répondre franchement:

« Sincèrement, non. Je me promenais.»

Puis, ne souriant plus du tout, elle se pencha par dessus son vélo et le regarda de plus près, de ses grands yeux verts et vifs dans lesquels se reflétait une lueur de défi... Sans aucune méchanceté, pourtant. Juste une sorte de curiosité bien précise, une question tranchante pour régler tout un tas de choses dans son esprit.

« Qu'est-ce que tu veux, exactement? »
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MessageSujet: Re: Quand il y a la sonnerie [PV.] Quand il y a la sonnerie [PV.] Icon_minitimeVen 9 Juil - 17:53

    « Qu'est-ce que tu veux, exactement? »

    C’est là qu’il ressentit qu’il allait perdre sa muse s’il ne l’informait pas. Elle avait l’air plus méfiante qu’avant. Quelle était la cause de ce brusque changement d’attitude ? Etait-ce ce qu’il avait dit ? Avait-elle peur d’être suivit par le jeune scénariste ? Quelle erreur ! Enfin… oui, il avait l’intention de la suivre… mais pas pour lui sauter dessus dans les buissons, la violer pour en finir avec une coupure de poignard au cou. Genre.

    Qu’est-ce qu’il lui restait comme option ?

    - Se taire. Ignorer la question. Mais il doutait que ça allait aider. Ca allait sûrement avoir l’effet contrarié en le reflétant comme un bizarre psychopathe. Le sourire qu’il portait sur sa figure – totalement involontaire, en plus – lui donnait un air de malade. S’il s’aurait vu, Duke aurait fourni pleins d’inspiration de son image. Bref.
    Non. Rien dire n’était pas une option.

    - Puis on pouvait aussi mentir. Dire qu’il s’ennuyait et cherchait juste une conversation innocente avec quelqu’un. Il n’avait plus parlé à un être vivant depuis des journées, et sa vie sociale n’était pas vraiment évoluée non plus. (Ca le rappelait qu’il devait encore passer au magasin chercher quelques plats préfabriqué – dure, dure, la vie d’un artiste. Ca a trop de temps à perdre le jour, et ça manque le temps la nuit). Et puis… n’aurait-il pas l’air un peu con en cherchant de la conversation comme ça ? Un gars désespéré ? Un dragueur ? Duke n’était rien de ce genre – et il n’avait pas la moindre envie d’implorer qu’il l’était.
    Donc non.

    - La vérité ? Appeler un chat un chat. Nommer les choses par leurs noms. Dire ce qu’il voulait en réalité. Et puis… se sentir rejeté et la suivre quand même. Rooooh ! Y’avait pas de solution en sa faveur pour ce coup ! Il s’imaginait déjà lui raconter qu’il allait presque quitter ce monde, et qu’il devait donc finir le projet de sa vie avant d’être capturé par ses putains de Deltas de caca de vache dans la praire. Du genre… psychopathe, ouais.

    Décidemment, la chance ne le souriait plus.

    Mais Duke refusa de baiser sa tête et de s’enfuit. Ce n’était pas dans sa nature. En tous cas, ce ne l’était plus. Il n’avait plus rien à perdre de toute manière – comme il allait tout perdre dans quelques mois. Et, n’est-ce pas dit globalement qu’un non est entre nos mains, mais qu’un oui est à la porté ?

    Vas-y, Duke. On s’en fout de toute manière. Tu vas la suivre quoi qu’elle dise.

    « Donc, » commença-t-il, du genre à commencer une longue explication sans fin ni raison, « Tu es Oméga. Et je le sais. » C’était plutôt un murmure. Il avait l’air embarrassé. « Je le sais parce que je l’ai vu dans tes rêves. Tout ce que je cherche, c’est à les fouiller. Enfin, non ! » C’est bien, mec. T’as l’air d’un pervers comme ça. « Pas les fouiller, plutôt… euh… les lire ? Les… regarder ? Han. Euh… ouais. Je vois les rêves des gens. C’est automatique. Donc je les vois de toute manière, que tu le veuilles ou non. Mais si je suis près de mon sujet (donc toi, pour l’instant), je les vois plus claire. C’est plus… facile. Moins de concentration. » Ca devient du n’importe quoi, mon gars. « Euh… j’aime bien tes rêves ? » Ah ouais. Du coup tu l’as fais fuir pour de bon.

    J’aime bien tes rêves. Quelle bonne blague, bonhomme !

    Il le regretta déjà.
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MessageSujet: Re: Quand il y a la sonnerie [PV.] Quand il y a la sonnerie [PV.] Icon_minitimeVen 9 Juil - 20:24

    « Donc, tu es Oméga. Et je le sais. Je le sais parce que je l’ai vu dans tes rêves. Tout ce que je cherche, c’est à les fouiller. Enfin, non ! Pas les fouiller, plutôt… euh… les lire ? Les… regarder ? Han. Euh… ouais. Je vois les rêves des gens. C’est automatique. Donc je les vois de toute manière, que tu le veuilles ou non. Mais si je suis près de mon sujet (donc toi, pour l’instant), je les vois plus claire. C’est plus… facile. Moins de concentration. Euh… j’aime bien tes rêves ? »

    Valérie resta un bon moment muette de stupeur, en le dévisageant avec de grands yeux. Lire ses rêves? Mais... Pour quoi faire? Elle comprenait que ses rêves en lien avec l'Orphelinat pouvaient vaguement intéresser un autre Oméga, mais pour en faire quoi ensuite? D'ailleurs, c'étaient ses rêves que Duke cherchait à connaître, pas elle. Certes, elle et eux étaient liés et cela ne la tentait pas forcément de se faire suivre par Duke partout ou elle allait à cause de ses rêves, qu'elle ne contrôlait pas. Et puis Duke, qu'est-ce qu'il faisait dans la vie? C'était quoi, un scientifique, un Oméga qui avait été choisi en fonction de son pouvoir pour étudier les autres Omégas, n'étant plus forcé d'aller à la guerre, travaillant pour l'Orphelinat et donc pour les Alphas? Ou bien un Omicron qui essayait d'étudier les autres pour les aider à le devenir eux aussi? Ces deux dernières probabilités semblaient assez improbables aux yeux de Valérie. Non, elle n'avait jamais entendu parler d'Omégas employés par les Alphas pour mener des études approfondies sur les autres du même virus alors qu'ils le faisaient déjà - en quelques sortes - directement dans l'Orphelinat, et elle était sûre que les Omicrons auraient besoin de recherches beaucoup plus approfondies pour pouvoir créer le "sérum" qui enlèverait la part d'Autorité du virus de quelqu'un d'autre qu'eux mêmes. D'ailleurs, elle n'avait jamais entendu parler d'Omicrons qui faisaient ça et elle doutait fortement de l'existence de tels individus... La jeune femme était complètement déboussolée et elle réfléchit un bref instant avant de répondre:

    «Et... À quoi mes rêves pourraient bien te servir?»

    Oui, car son attitude dépendrait de sa réponse. Si c'était par simple curiosité qu'il comptait la suivre partout ou elle allait afin de lire ses rêves, elle se débarasserait bien vite de lui, qu'il le veuille ou non. Mais si c'était pour une bonne cause, peut-être pourrait-elle l'accepter un certain temps... Et puis il avait l'air bien embarassé, et il avait l'air de les tenir à coeur, ces rêves. À moins que ça ne soit que de la comédie?
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MessageSujet: Re: Quand il y a la sonnerie [PV.] Quand il y a la sonnerie [PV.] Icon_minitimeSam 10 Juil - 15:51

    « Et... À quoi mes rêves pourraient bien te servir? » demanda-t-elle après quelques secondes de réflexion.

    Ah ouais. T’avais oublié de préciser ça, hein, Duke.

    Il avait l’air con. Bon, d’accord. Il avait TOUJOURS l’air con. Pas ‘con’ comme ‘idiot’, mais plutôt ‘con‘ comme ‘perdu’. Un peu confus. Oublieux. Négligé. En même temps, si on passe sa vie avec le nez collé dans les BD’s, on ne risque pas de connaître la grande vie pleins d’aventures. Il n’avait pas l’habitude de former des conversations. Duke parlait qu’avec ses outils. Ses crayons – (jaunes au rayures noires, le grand classique). Sa lampe. Les figurines qu’il avait étalé dans ses étagères dès qu’il avait eu l’argent d’en acheter. Et des fois sa bouffe. Repas instantané, si pas des pizzas près du four ou encore – si il n’avait vraiment aucun choix – les nouilles sauté au poulet du restaurant chinois en dessous de son appart. Le propriétaire lui avait fait un prix. S’il montrait sa tête dans le restaurant quelques fois, le loyer descendrait. Et s’il n’avait pas l’argent pour le loyer du mois, c’était vaisselle, mon bonhomme !

    En s’imaginant les insectes qui courraient là-bas, Duke eu un frisson prévu. Le resto était immonde. On se demandait où restaient les inspecteurs de santé dans son coin d’habitations. Mais bon, dans ce coin lugubre – c’était une cause perdu. Certes, ça rendait l’endroit intéressant, et les trucs machins choses intéressantes… bah, ça intéressait Duke.

    « Euh… je suis scénariste, » avoua Duke, « Je fais des BD’s. Je sors mon inspiration de vos rêves. Mais bon… c’est pas toujours ça, hein. Les tiens sont plutôt cool. »

    Le fait que son nouveau perso avait des caractéristiques basé sur quelqu’un qu’il avait rencontré à l’Institut, poussa Duke d’en parler plus. Mais il se tu tout de même. Son personnage était un petit garçon. Il n’avait sûrement pas atteint l’âge de 6 ans – mais il était déjà en charge de grandes responsabilités, car ce petit bonhomme avait des pouvoirs d’une telle majesté qu’il pouvait sauver le reste des enfants kidnappé dans le monde entier ! Ouais, un peu ambitieux pour un gosse de 5 ans, mais on a jamais dit que les BD’s devaient être réaliste (au contraire…). Son perso l’intriguait. Il était complètement innocent, et certainement naïf. La fille devant lui ne l’était pas toute à fait, mais elle avait quelques points en commun avec le petit imaginaire. Dans le sens de la haine qu’il sentait envers la personne qui lui avait donné cette responsabilité. (Un vieux professeur qui avait la tête dans les nuages). Mais pour lui, le compte avec son agresseur était déjà réglé. Pour cette fille-ci par contre… la chasse venait de commencer.
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MessageSujet: Re: Quand il y a la sonnerie [PV.] Quand il y a la sonnerie [PV.] Icon_minitimeDim 11 Juil - 16:33


    (Désolée, c'est de plus en plus court... XD J'essayerai de me rattraper.)

    « Euh… je suis scénariste, » avoua Duke, « Je fais des BD’s. Je sors mon inspiration de vos rêves. Mais bon… c’est pas toujours ça, hein. Les tiens sont plutôt cool. »

    Oh... Un scénariste, donc. Qui voulait s'inspirer d'elle - euh non, de ses rêves - pour sa BD... C'était une idée qu'elle qualifierait volontiers "d'étrange" dans les classeurs de sa tête mais Duke, à voir son embarras et son obstination, avait l'air d'y tenir. Il semblait très proche des 25 ans et en fait, s'il n'avait pas été un Oméga, Valérie lui en aurait donné 26 ou 27. Mais si il avait eu plus de 25 ans, il ne serait certainement pas là, debout dans la rue, à la vue de tous, en attendant que les Deltas viennent le chercher... Elle eut un profond soupir embêté, puis elle réfléchit un instant, un sourcil levé et le regard ailleurs. Duke avait l'air d'y tenir, à ces rêves. Et puis il ne la suivrait pas pendant une éternité... L'idée d'être poursuivie partout ou elle allait pour se faire ouvrir la mémoire en donnant plein de choses qui ne regardaient qu'elle n'avait rien de séduisant, mais si ça pouvait lui faire plaisir.

    « Bon, ben... Si tu veux, ouais... »

    Elle espérait qu'elle n'allait pas avoir l'occasion de regretter sa gentillesse, cet acte-là l'exposant beaucoup plus à des désagréments en tout genre qu'elle prenait d'habitude soin d'éviter. Puis elle empoigna son vélo par le guidon avec l'intention de marcher à côté de lui pour être à sa vitesse et demanda, soudain curieuse:

    « Il y a un endroit particulier ou tu veux aller? Et ta BD, je pourrai la voir?»
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MessageSujet: Re: Quand il y a la sonnerie [PV.] Quand il y a la sonnerie [PV.] Icon_minitimeLun 12 Juil - 16:36

    [ HJ : Han c’pas grave. C’est pas comme si j’écrivais des RP’s de 5 mètres de long non plus >w< ]


    « Bon, ben... Si tu veux, ouais... »

    « C– … cool. »

    Ca alors. Elle a dit oui ! Duke n’avait eu que quelques secondes pour se réaliser qu’elle venait de l’autoriser à lire ses rêves, car elle se mit à marcher – avec son vélo à ses côtés. Un peu choqué, il mit un petit temps à bouger – pour enfin la rejoindre en marchant quelques pas.

    « Il y a un endroit particulier ou tu veux aller ? Et ta BD, je pourrai la voir ? »

    Un endroit particulier ? Bah… euh… Si c’était pour voir sa BD (enfin, les brouillons) c’était vers son appart qu’ils devaient se déplacer. Mais bon. Dire qu’ils pouvaient aller chez lui aurait parut un peu bizarre, du coup. (Genre il n’avait pas encore donner l’impression d’être un salle gosse de dix-sept ans qu’essayait de draguer la première fille qu’il voyait dans la rue). Vivement les sorties de secours.

    « Euh… t’as déjà manger ? »

    La cour de récréation était vide entre temps. Pas de petits à embarquer à un certain Institut aujourd’hui. Tant mieux. Les enfants étaient mieux à rester chez eux – avec des frères et sœurs, de parents. Enfin, ça dépendait des parents. S’ils ressemblaient les siens, l’Institut était sûrement un meilleure endroit, voir l’endroit parfait. Si la vengeance ou la haine se développerait dans leurs corps – ils auront la chance d’apaiser leurs sentiments. L’Institut créaient des monstres dans ce sens. Marmaduke ignorait si les big boss derrière toutes ces trucs futiles avaient la moindre idée du mal qu’ils causaient, mais une chose était sûr : s’il rencontrait un de ces types – il le balancerait toutes ses BD’s sur la tête.

    Peut-être dans l’inconscient, Duke essayait d’avertir le monde du mal de l’Institut à travers de ses BD’s. Peut-être pas. Peut-être c’était qu’un simple divertissement. Un minable passe-temps qui le procurait d’un peu d’argent. (Très peu, s’il puisse le dire lui-même). Tous les détails cruels qu’il figurait dans les BD’s devaient bien sortir de quelque part, non ? Etait-ce vraiment les rêves des gens qui l’influençait le plus ? Ou est-ce que son propre passé l’hantait-il toujours ?

    Tu hais les questions rhétoriques, hein Duke ? Moi aussi.

    « Je connais un bon resto chinois. »

    Sale menteur, va!
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MessageSujet: Re: Quand il y a la sonnerie [PV.] Quand il y a la sonnerie [PV.] Icon_minitimeLun 12 Juil - 21:57

    « Euh… t’as déjà mangé ? Je connais un bon resto chinois.»

    Val fut prise d'un haut-le-coeur suivi d'un frisson. En effet, la dernière fois qu'elle avait mit les pieds dans un restaurant chinois, elle avait été malade pendant les deux jours qui avaient suivi. C'était certes un restaurant miteux dans un misérable quartier comme on en voyait beaucoup, éparpillés dans les rues avoisinantes, côtoyant des sandwicheries qui ne valaient guère mieux, mais elle mourrait de faim ce jour-là. C'était son premier jour hors de l'Orphelinat, elle avait quatorze ans pile et elle en gardait pourtant un souvenir cuisant. Son manque d'argent ce jour là l'avait forcée à se retrouver là-dedans, seul resto qui convenait au maigre budget qu'elle pouvait y placer. Toute la journée, elle avait joué de la musique dans les quartiers riches pour se ramasser un peu de monnaie histoire d'avoir de quoi bouffer le soir venu, et elle avait fait ça pendant une semaine ou deux avant de se rendre compte qu'un repas par jour ne suffirait pas. Elle avait d'ailleurs trouvé très désagréable d'être réduite à mendier de l'argent alors que toute sa vie ou presque, la caféteria de l'Orphelinat lui avait offert de bons repas. Bref, elle ne gardait pas de bons souvenirs des restaurants chinois... Aussi se pressa-t-elle de répondre précipitemment:

    « Euh... Tu m'en voudras pas, j'ai une sainte horreur des restaurants chinois... D'ailleurs, je mange d'habitude beaucoup plus tard, genre vers 19h... Mais si tu as faim on peut quand même s'arrêter quelque part.

    Ouais, d'ailleurs la faim ne la tenaillait pas comme le jour où elle s'était ramassée dans le resto en question. Elle lui tordait les entrailles ce jour là et elle aurait volontiers bouffé les jambes des passants qui jetaient parfois une pièce ou deux dans l'étui de sa flûte en passant devant elle, assise au pied d'un mur, se battant avec de vieux airs qu'elle n'avait pas pratiqués depuis longtemps. La jeune femme rougit un peu en y repensant et s'efforça de penser à autre chose, se félicitant intérieurement d'avoir prit les moyens nécéssaires pour améliorer son mode de vie.
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MessageSujet: Re: Quand il y a la sonnerie [PV.] Quand il y a la sonnerie [PV.] Icon_minitimeMer 14 Juil - 23:58

    « Euh... Tu m'en voudras pas, » Ah. Donc elle dit non. « J'ai une sainte horreur des restaurants chinois... » Hah. C’pas bien ça. Etant donné que tu habites au dessus d’un resto chinois, mon vieux. « D'ailleurs, je mange d'habitude beaucoup plus tard, » Fait déjà tard, nan ? « Genre vers 19h... » Il est 17 heure. C’est vrai qu’il est encore tôt dans ce cas. « Mais si tu as faim on peut quand même s'arrêter quelque part. » Sympa.

    Mais le quand même fut hésiter Duke. Elle n’avait pas l’air de vouloir manger. Pourtant, il avait une faim de chien. La banane de ce matin – voyons, c’est plutôt vers 14h qu’il l’a mangé, mais quand on se lève si tard, on perd le sens du temps – n’avait plus aucun service à lui rendre. Et il avait faim. Une faim de chien. Mais c’est déjà dit. Il a faim. Beaucoup. Et puis c’est tout.
    Certes, la conscience du jeune homme le racontait que ce serrait ‘impoli’ de partir manger quelque chose soi-même quand on avait une invité, et cette petite voix l’empêchait de prendre de bonnes décisions. Son ventre lui disait : « Va bouffer, p’tit ! T’vois pas que je meurs ? » Mais son cerveau lui racontait le contraire : « Si tu vas te nourrir, la jeune femme va pas bien le prendre. N’as-tu donc pas compris qu’un oui pour les femmes, veut dire non et un non veut dire oui ? » Ouais, d’accord. Mais elle avait dit qu’elle ne voulait pas manger chinois… ; donc en fait elle voulait ? Hein ?! Ou était-ce qu’elle avait dit qu’il pouvait manger quelque part s’il avait faim, mais qu’en fait nan ?

    Le pauvre était confus.

    « Bon, euh… j’crois pas que c’est très organiser chez moi, » dit-il en se rappelant les calçons ; les brouillons ratés – et donc chiffonnés ; les restes de crayons taillés et de gomme ; les CDs de Blondie, Queen, Joan Jett, Paul McCartney and company ; les figurines ; ses draps ; chaussettes ; Bandes Dessinés concurrents ; etc. tous balancé par terre, « Mais si tu insistes à voir ma BD en progrès – et je ne dis pas que tu insistes, m’enfin bon – je pourrais aller la chercher et puis… euh… on n’a qu’à trouver un endroit où parler, nan ? Tu connais un peu les districts ? »
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MessageSujet: Re: Quand il y a la sonnerie [PV.] Quand il y a la sonnerie [PV.] Icon_minitimeJeu 15 Juil - 5:03

« Bon, euh… j’crois pas que c’est très organisé chez moi, mais si tu insistes à voir ma BD en progrès – et je ne dis pas que tu insistes, m’enfin bon – je pourrais aller la chercher et puis… euh… on n’a qu’à trouver un endroit où parler, nan ? Tu connais un peu les districts ? »

Val retrouva alors son sourire resplendissant. Non, elle ne connaissait rien aux districts et oui, elle insistait à voir sa B.D - elle avait d'ailleurs toujours adoré ce qui était relié à la lecture. Mais alors, où pouvaient-ils aller? Dans un autre resto, confortable avec des bonnes banquettes pour discuter? Ils pourraient parler là en attendant d'avoir faim, mais elle doutait que son porte-monnaie soit en état de payer dans un restaurant de ce style, et elle ne voulait pas non plus passer des heures dans l'atmosphère grasse et insalubre d'un de ces vieux fast-food de quartier. Elle détestait se sentir huileuse comme une sardine en ressortant de McDo, et son foie n'aimait pas beaucoup l'odeur de friture persistante qui lui restait collée aux narines.
Chez elle, alors? Son minuscule appartement, qui aurait été catalogué dans la catégorie "Studios" si il n'y avait pas eu un petit salon à part, pouvait être adapté aux longues discussions si elle ressortait ses vieux coussins du placard pour adoucir un peu la dureté du sofa qui, une fois déplié, lui servait de lit. Oui, aller chez elle était sûrement une bonne alternative. Il lui restait d'ailleurs des pâtes à faire cuire, un peu de lait, quelques fruits et de la soupe en sachet qu'elle pouvait faire si ça lui tentait.

« Ben, si tu veux on peut passer chez toi chercher ta B.D et aller chez moi ensuite pour que tu me la montres, j'ai très envie de la voir.»


Dernière édition par Valérie Desrosiers le Jeu 15 Juil - 6:11, édité 2 fois (Raison : Corrections diverses xD)
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MessageSujet: Re: Quand il y a la sonnerie [PV.] Quand il y a la sonnerie [PV.] Icon_minitime

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