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« Fuck me like you hate me. »

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Euphemia.
Fuck me like you hate me.
Euphemia.

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MessageSujet: « Fuck me like you hate me. » « Fuck me like you hate me. » Icon_minitimeMer 10 Fév - 1:52


        « Fuck me like you hate me. » ♪
        -__________FEAT HEATHER.


    Une masse non identifiée était étalée à même le sol, seule une couette blanche aurait pu lui servir de matelas qui était d'ailleurs bien étrangement entortillée avec la 'chose'. Dans cette vaste chambre se tenait un lit, un ordinateur portable noir métallisé, un frigo, deux radiateurs, une chaîne hi-fi, une douche, des toilettes et cette chose non définie. La chose étalée sur son matelas tendit le bras vers sa droite et attrapa son portable qui s'était échoué sur le parquet. En réalité la cni - chose non identifiée - était une jeune adolescente qui venait de passer une courte nuit après une bonne soirée en boîte légèrement arrosée. Mais pour faire dans le précis, cette jeune représentante de la race humaine était âgée d'au moins 16 ans, était une Omicron ayant un impressionnant contrôle sur le métal et était aussi recherchée activement par sa chère mère. La dénommée Euphemia, mais surnommée Effie très jeune, sortit son bras de sa couette et tendit le bras vers son portable qui gisait parterre, échoué comme une baleine morte. D'une pression de doigt sur une simple touche, elle alluma son cellulaire et attendit qu'il veuille bien lui afficher si oui ou non elle avait des nouveaux messages. Prise par une flémingite aiguë, elle reposa l'appareil sur le sol et se retourna dans sa couche. Cinq bonnes minutes passèrent avant qu'Euphemia puisse entendre l'affreux vibrement signifiant qu'elle avait reçu des nouveaux messages. L'Omicron sortit à nouveau son bras de sous la couette et ramassa le portable qui traînait toujours au même endroit. Approchant l'appareil de sa tête, la jeune adolescente accéda rapidement à sa messagerie et regarda ses messages. Quarante cinq messages de sa mère, quinze de ses anciens ami(e)s. Wahou sa mère avant battu son propre record. \0/ Sur les quarante cinq messages seul un fut ouvert. " Je te souhaite de passer un très bon anniversaire ma puce adorée. Milles baisers de ta mère qui t'aime et qui voudrait que tu reviennes à la demeure familiale. " Le portable ne resta que peut de temps dans la main de l'ex aristocrate et finit sa course dans le mur situé à la droite de la demoiselle. Celle-ci lâcha un juron en entendant le crash du petit appareil électronique dans le mur. Se décidant enfin à se lever, la miss abandonna sous lit avec un grognement de mécontentement mais bon elle n'allait pas rester au lit toute la journée si ? Ramassant son portable qui était éclaté en deux sur le parquet brillant, elle remboîta et appuya sur la touche pour le redémarrer, priant le bon dieu qu'il se rallume. x) Enfin après une bonne dizaine de minutes, le cellulaire daigna enfin montrer son écran d'accueil. Encore deux minutes d'attente et l'heure s'afficha enfin. 10h27. Bien, ça lui laissait le temps de prendre une bonne douche et de s'habiller avant d'aller prendre un café dans un bar ou un restaurant buvette. Direction la douche pour la miss qui ramassa de quoi s'habiller à sa sortie de sa toilette. Une vingtaine de minutes plus tard, la jeune femme sortit de son recoin salle de bain et fit une rapide observation de son reflet sur la fenêtre. Vêtue d'un simple débardeur rouge cerise et d'un slim gris, elle ressemblait à une jeune fille tout à fait banale. Elle rajouta à sa tenue un keffieh gris qu'elle glissa autour de son cou et prit sa ceinture de métal, qu'elle teinta avec des reflets rouge bordeaux pour l'occasion, et se la passa à sa taille. Une fois prête, elle embarqua son téléphone portable et ouvrit la porte d'entrée. Un courant d'air frais vient se glisser tout contre sa peau mais la miss l'ignora. Euphemia fit quelques pas dehors et une fois arrivée au tournant de sa rue, la pluie se mit à tomber. « Et meeeerde ! » Jura t-elle. Mais elle ne fit pas demi-tour pour autant. Oui oui la demoiselle Hepburn était reconnue pour son entêtement. Elle n'était pas en sucre et ce n'était pas de la pluie qui allait la tuer. Commençant sa balade pluvieuse, Euphemia découvrit bon nombre d'endroits dont on n'aurait cru l'existence. Finalement après une bonne heure sous la pluie, la miss Ef' fit demi tour et rebroussa chemin vers un restaurant qui faisait aussi buvette qu'elle avait repéré plus tôt dans la matinée. Après une nouvelle demi-heure de marche sous la pluie qui s'était d'ailleurs calmée, Euphemia entra dans la rue de sa destination. Le restaurant était assez accueillant et semblait chauffé, tant mieux quoi de pire que de prendre froid quelques jours avant l'anniversaire de Lisa Carter. Posant la porte de sa main droite, la demoiselle Hepburn entra dans la brasserie direction le bar et un bon café. Une fois assise sur un tabouret tournant, la future jeune femme attendit la venue d'un serveur. Celui-ci ne se fit pas attendre et arriva dans la minute qui suivit.

    « Un café.
    - Et s'il vous plaît ça vous écorcherez la bouche ?!
    - Ouais ça me l'arracherait, Face de Rat ! »


    Charmante n'est-ce pas ? Bien joué Monsieur le serveur ! Maintenant Effie était trempée, de mauvaise humeur à cause de sa fichue mère et de ce pauvre serveur de mes deux, et c'était son anniversaire alors qu'elle en avait rien à fiche. D'ailleurs celui-ci était reparti derrière son bar aussi vite qu'il était apparut et il lui ramenait déjà son café. L'ex aristo ne put s'empêcher d'ajouter d'un ton ironique.

    « Ben tu vois, tu peux être un gentil et bon serveur quand tu veux. »

    Charmante je vous dis.

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Abe.
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MessageSujet: Re: « Fuck me like you hate me. » « Fuck me like you hate me. » Icon_minitimeVen 12 Fév - 17:33

    La sonnerie stridente de son portable le réveilla soudainement. Celle-ci avait été programmée le soir même pour qu’elle s’active a l’heure précise de neuf heures et quinze minutes ce matin. Il l’éteignis péniblement, cherchant pendant a tâtons un certain temps avant de le retrouver et d’appuyer machinalement sur quelques boutons ce qui fut la source du miracle qui suivis : le son criard et grinçant s’arrêtât instantanément, tut à jamais. Ou du moins jusqu'au matin suivant. Heather profita de cette accalmie pour se laisser dominé quelques secondes par la fainéantise et tenter de retomber dans les doux bras de Morphée. Mais maintenant il était bel et bien réveillé, merci sonnerie, sans aucun espoir de retour en arrière. Son œil limpide parcourra nerveusement sa table de nuit comme si il cherchait quelque chose, pourtant tout était à sa place et rien ne manquait à l’appel. Il se rassura mentalement, pestant contre ce soudain petit accès de paranoïa. Vêtu d’un simple caleçon et étendu de tout son long sur son grand lit deux place, luxe qu’il s’était offert assez récemment a force de tomber par terre en bougeant dans son sommeil, il se mit a penser instinctivement a ce qu’il allait manger.

    Rien que l’idée de l’unique paquet de céréales aux fruits rouges tout mous et bien ragoutant trônant dans l’armoire au dessus du lavabo de la cuisine lui donna envie de vomir le peu de chose qu’il restait de la pizza d’hier dans son estomac. Mais le pire c’était bien la dernière brique de lait casé dans la portière du frigo. La dernière fois qu’il y avait touché il lui semblait avoir aperçu de la moisissure et d’autres choses plus répugnantes les unes que les autres. Le mélange des deux le faisait frémir d’horreur et de dégout. Jamais il ne mangerais une chose pareille, pourtant la faim était là et ne partirait pas tant que ses désirs ardus de nourriture ne seront pas comblés par quelque chose de non nocif pour la santé et possédant un gout acceptable. Petit a petit une idée germa dans son cher cerveau partiellement monopolisé par les variables et leurs compères. Puisqu’il n’y avait rien à manger à l’appartement il allait bouger ses fesses et partir à la conquête de nourriture fraiche ainsi que d’un petit déjeuner correct. Il se releva d’un coup, sa tête se mit a tourner. Il attendit patiemment que son centre de gravité ce stabilise ne tenant pas plus que ça à ce ramasser la gueule par terre dés les premiers pas.

    Une fois dans la salle de bain, au lieu de faire sa toilette normalement, son esprit se mit a divaguer vers des images de cappuccinos onctueux et de croissants, viennoiserie d’origine occidentale plus précisément française d’on il raffolait en ces temps de vide, son estomac grogna et des odeurs irréelles vinrent lui titiller les narines et il se mit à saliver inconsciemment d’avance. Il ouvrit le robinet et se passa de l’eau froide sur le visage pour chasser toutes ces idées intempestives. L’Omicron se senti en peu plus clair. Heather fixa le miroir pour observer sa tignasse flamboyante. Après quelques secondes de réflexions intenses il décréta qu’il laisserait ses cheveux lâchés pour la journée, après tout, c’était comme pour la fourrure des animaux, ça lui tiendrait chaud en ces temps de froid. Il y passa un coup de peigne pour essayer d’y créer un semblant d’ordre, ce qui eu l’effet contraire ; il se retrouva encore plus décoiffé. Il laissa tomber et passa a une autre étape. Après s’être rasé, laver les dents et avoir pris sa douche il se dirigea vers son armoire a vêtement.

    Il n’avait pas particulièrement envie de s’habiller plus ou moins bien aujourd’hui et pensa qu’une tenue simple suffirait amplement. Heather sortit un jean large usé, une chemise dans les tons vert/bleu et des chaussures acceptables pour marcher dans la neige ou la boue. Il mit le tout, attrapa son portemonnaie des mitaines à rayures horizontales blanches et grises et se rendit à la porte d’entrée. Il enfila le reste de son attirail contre le froid. Avant de partir il observa bien les quelques mètres carrés de son habitation, remit en place quelques objets et s’assura que la baie vitrée était bien fermée. Il tourna les clefs dans la serrure de la porte et les plaçât avec précaution dans la poche droite arrière de son pantalon. La faim le rattrapant il accéléra le pas dans les escaliers, faute d’ascenseur celui-ci était tombé en panne la semaine précédente comme à son habitude en hiver, et fini par arriver dans le Hall du HLM. La porte grinça désagréablement et il se retrouva dans la rue. Heather se dirigea ver la gauche, en direction du centre commercial et sa galerie.

    Il se mit soudainement a pleuvoir, il lâcha deux ou trois insultes regrettant amèrement son joli parapluie blanc a taches de vaches rangé bien au chaud au fond de son placard. Heather accéléra le pas même si cela ne changerais pas grand-chose au fait qu’il rentrerait trempé toujours en direction de la nourriture facile. Un bon quart d’heure de marche sous la pluie plus tard il fini par apercevoir un petit bar/restaurant qu’il connaissait. L’Omicron allait tellement vite qu’il courrait presque. Il débarqua en trombe dans le pittoresque édifice. Un soupir de soulagement s’échappa de ses lèvres quand il sentit la douce chaleur du chauffage passer sur sa peau et le réchauffer. Il prit tout con temps pour retirer sa veste noire et sa longue écharpe grise, profitant de ce temps de répit. Son ventre lui rappela soudainement ce qui faisait là. Il tourna la tête vers le comptoir et cru reconnaitre la seule occupante des lieux. Devant lui se tenait la ravissante Omicron ; Euphemia Hepburn. Il l’avait rencontrée durant le moment ou tout les omicrons réalisait ensemble le remède contre l’autorité et il se souvenait de pratiquement toutes les personnes qui y avaient participé. Par contre se souvenir des détails sur leurs caractères n’était pas de son ressort, même si il lui semblait qu’elle était plus ou moins têtue comme une mule.

    Euphemia était assise a l’un de ces sièges au design épuré sans dossiers reliés au sol par une simple barre de fer. Il avisa quelques centièmes de secondes et partit ce placé sur le siège à côté d’elle. Comme aucun serveur ne daigna pour le moment pointer le bout de son nez il se décida à entamer la conversation. Mais comment s’y prendre était une autre question et décidément la difficulté augmentait d’étapes en étapes. Autant faire simple et franc. Il tourna lentement sa tête, dirigea ses yeux vers elle, pris un air plus ou moins désinvolte et dit :

    - « Salut, ça va ? »

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MessageSujet: Re: « Fuck me like you hate me. » « Fuck me like you hate me. » Icon_minitimeDim 14 Fév - 0:58


    Sa tasse blanche, enfin plutôt blanchâtre voir beige mais surtout usée par le nombre de café qui ont trouvé leur place en son intérieur, brûlante tenue entre ses fines mains, la jeune Omicron observa les mouvements de son cappuccino. Attrapant avec délicatesse une cuillère en métal, elle se mit à faire des ronds dans sa boisson chaude, lentement, et son regard noisette se posa dans un vide invisible qui se tenait devant elle. Tourne, tourne, mon beau café. Tourne autant que tu veux mais ne m'oublie pas dans ton tourbillon infernal. Le clapotis régulier de la chute de millier de gouttelettes de pluie sur le rebord d'une des fenêtres de la brasserie résonnait dans l'esprit vide -pour une fois- d'Euphemia. Faire le vide, ne penser à rien, se rappeler du temps où elle était normale, sans pouvoir, sans virus, fille d'une aristocrate reconnue, prisonnière de son malheur. Et pourquoi pas aussi faire le vide et ne plus penser à sa vie dans la rue, sa vie pauvre et dangereuse alors qu'avec une simple phrase tout pouvait redevenir comme avant. " Je suis de retour. " Mais bon à quoi bon se rabaisser devant sa mère qui n'attendait qu'une chose ; la marier. Et ouais il fallait bien avouer que Effie ne faisait pas parti des mochetés qui déambulaient dans la rue ou encore de ses pétasses qui se sentent plus dès qu'un mec pose ses yeux sur leur plastique digne de la miss Britney. Bien au contraire d'ailleurs. Mais bon revenons à nos moutons, enfin plutôt à la joyeuse et mouvementée activité qui régnait dans le mini restaurant. Mais bon c'est de l'ironie bien sûr. Parce que oui l'ambiance de la brasserie était d'un ennui profond. D'ailleurs la ravissante demoiselle qu'était la fille unique des Hepburns était quasiment entrain de s'endormit sur son cappuccino. Relevant sa tête et la secoua rapidement au passage, la demoiselle tâcha de se trouver une occupation avant de tomber d'ennui sur son café. Euphemia saisit l'anse de sa tasse et leva celle-ci jusqu'à ses lèvres .. mais la reposa bien vite, hélas. Le café était même pas chaud -limite tiédasse, et pourtant la sorte de gobelet était brûlant, et il avait un goût affreux. Décidément ce serveur n'avait vraiment pas de pot aujourd'hui. Nouveau, j'imagine ? Dépourvue de boisson et d'une courte occupation, l'Omicron enleva le papier du carré de sucre qui accompagne toutes sortes de cafés et le glissa sur sa langue. Elle attendit trois bonnes minutes avant de ne plus sentir que les derniers grains de sucre sur sa langue. Finalement elle se retrouvait de nouveau sans occupation et toujours pas sèche d'ailleurs. Et rien que le fait de s'en rappeler, un frisson la parcourut de haut en bas. Resserrant l'étreinte de son keffieh sur son cou, l'ex aristocrate frictionna ses bras transis de froid mais voyant que ça ne faisait pas grand chose elle abandonna l'idée de leur redonner un peu de chaleur. Dans un élan d soudaine non flemmardise, elle se redressa et sortit son téléphone portable de la poche avant de son slim gris. Elle le sortit de sa sieste appelée veille et observa l'heure qui s'affichait sur son écran. 11h45. Ça faisait quasiment une heure qu'elle était arrivée dans ce café-resto' et elle crevait déjà d'ennui comme un rat mort. Observant le petit objet -appelé cuillère- qui à la droite de sa tasse et un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Attrapant l'objet en métal, elle passa ses fins doigts dessus de long en large et le métal devint couleur or, puis elle repassa encore une fois dessus et cette fois-ci elle devient cuivre, puis une dernière fois elle fit glisser ses doigts dessus et la cuillère reprit sa couleur initiale. Puis elle fit descendre le petit ustensile vers le dessous du bar, à l'abri des regards d'autrui et se mit à tordre avec délicatesse le métal. L'objet métallique passa par divers formes, de la vaguelette ondulée, au signe Oméga, en passant par un joli rond ou une élégante bulle et finit par devenir un petit coeur qui ne resta que quelque secondes avant de redevenir un arc arrondi. Après une bonne dizaine de minutes à faire mumuse, l'objet retrouva une forme ressemblant fortement à une cuillère de base et récupéra bien vite sa place sur le bar de bois. C'est d'ailleurs à ce même moment qu'une nouvelle source d'occupation fit son apparition dans la brasserie.

    Un inconnu, enfin pas tant que ça vu qu'Euphemia le connaissait de nom -Heather- et l'avait déjà vu lors de la création du 'remède', entra dans le bâtiment au moment même où la cuillère reprenait sa place initiale. Ce soudain regain d'énergie vers l'entrée de la brasserie força Euphemia a tourné la tête vers l'Omicron. Une nouvelle source d'occupation et pas des moindres en plus, un autre Omicron de sa tranche d'âge en plus. Le regard brun noisette de la miss se posa sur le corps du jeune homme, et elle ne se gênait pas pour parcourir son anatomie de haut en bas. Et ouais, quand on est jeune faut en profitez et on peut donc mater sans se soucier des conséquences. x) Certes la demoiselle Hepburn avait des principes étranges mais bon devant un si beau spectacle comme résister ? =P Mais bon là, on s'éloigne donc revenons à notre cher spécimen qui venait de faire son entrée et d'enlever sa veste noire ainsi que son écharpe grise. Un jean usé pour le bas, un chemise dans les tons bleu/vert pour les hauts, des mitaines rayées blanc et gris, comme accessoire, enfilées sur ses deux mains. Pour ce qui est de la tête, une vraie gueule d'ange avec ses cheveux roux en bataille. En gros pour résumer ce rapide, si si ça bien été rapide, matage de spécimen Omicron, c'est un beau gosse quoi. 8D Tiens d'ailleurs voilà que le rouquin se ramène vers la brunette et commence à lui causer. Un peu d'occupation et de conversation ne font de mal à personne n'est-ce pas ? Bon allez ouvres la bouche et réagit quoi. Et c'est avec un petit sourire amusé qu'elle lui répondit.

    « Si le fait d'avoir une mère qui nous recherche depuis maintenant, hm .. tout pile 3 ans aujourd'hui, d'avoir été servie par un serveur con comme ces pieds même pas capable d'apporter un café chaud et bon, d'être trempée comme chez pas quoi, et de s'emmerder comme un rat mort est considéré comme une preuve que je vais bien alors ouais. Et de ton côté, ça va ? »

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MessageSujet: Re: « Fuck me like you hate me. » « Fuck me like you hate me. » Icon_minitimeMar 2 Mar - 16:26

    Elle sembla méditer sa réponse. Sans attendre quoique ce soit il fit une analyse rapide de celle qui se trouvait à côté. Grande, pas plus que lui quand même, il avait une virilité à respecter non mais et puis quoi encore. Euphemia était, d’après ses déductions, plus vielle que lui d’environ un an. Elle était brune et avait les cheveux longs. Une frange courte barrait son front avec une délicatesse linéaire très agréable. Le teint clair et lumineux, la peau blanche, ce qui en soit était parfaitement normal vu le magnifique temps qui régnait dehors. Elle portait sur elle un foulard à motif carreaux/rayures, un jean slim gris et des tas d’autres choses. Il portât son regard sur le visage de sa charmante collègue. De beaux yeux couleur noisettes et des lèvres fines perfectionnait avec finesse le tableau qui s’offrait à lui. Joli tableau, très joli. L’Omicron était mouillée de partout, comme quoi, il n’y avait pas que lui qui avait souffert de la pluie qui s’abattait avec frénésie sur la ville. Il éternua, décidément le parapluie lui manquerait amèrement. Espérons qu’il ne tombe pas malade surtout à cause de trois litres de flotte, de flotte glacée tout de même. Chassant ses toutes pensées de son esprit elle lui répondit :

    -« Si le fait d'avoir une mère qui nous recherche depuis maintenant, hm .. tout pile 3 ans aujourd'hui, d'avoir été servie par un serveur con comme ces pieds même pas capable d'apporter un café chaud et bon, d'être trempée comme chez pas quoi, et de s'emmerder comme un rat mort est considéré comme une preuve que je vais bien alors ouais. Et de ton côté, ça va ? »

    Mère. Maman. Le peu de bonheur qu’il l’animait disparu instantanément, chassé, comme on souffle sur le feu d’une bougie. L’éclat de ses yeux se ternit. Lui, il n’avait pas de mère. Il préférait mille fois se faire rechercher sans répits par une personne qui vous aime que se faire battre par sa propre génitrice. Une vielle douleur lui transperça la poitrine. Lui, lui, lui, il n’y avait toujours que lui. Il y avait toujours eu les « Casey viens voir maman. » prononcé sur un ton débordant d’amour et d’affection. Il y avait toujours eu les « Tiens ma chérie Casey » accompagné d’un tendre baiser sur la joue. Il y avait toujours eu les « Maman t’aime tu sais Casey ». Jamais de mots doux envers lui, jamais de respect. Il ne demandait que quelques syllabes respirant la niaiserie. Pourtant ces syllabes ne vinrent jamais. Quand il y réfléchissait, personne ne lui avait dit sincèrement qu’il l’aimait. Il était respecté, admiré mais c’était tout. Il le haïssait, du plus profond de son être il le haïssait. Ce sale nabot éternellement insatisfait incapable de se rendre compte de ce qu’il avait devant les yeux et de s’en contenter. Il était aveugle, aveugle et gâté par la vie. Et ça restait, ça ne le quittait pas.

    Et il se mit à ruminer silencieusement pendant quelques minutes sans même se rendre compte de la présence de son interlocutrice.


[ EN COURS,Pardon en ce moment j'ai pas beaucoup de temps pour le rp .____. .]
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